Isobel Enthalyss • Elève de 3ème Année [E]
Nombre de messages : 15 Age : 33 Musique : Lullaby - The Mitch Hansen Band Jeux +16 : Oui Date d'inscription : 01/09/2008
Dossier ° Scolaire Pseudonyme: Evolution Point: (85/500) Dons & Capacités:
| Sujet: Isobel Enthalyss [3eme] Elementaire | Feu Lun 1 Sep - 20:28 | |
| I ] I d e n t i t é
- Nom :
Enthalyss
- Prénom :
Isobel
- Surnom :
Yamato ( bien que dans son cas il s'agit plus d'un prénom d'emprunt )
- Lieu de naissance :
Timmonshire, Surrey, en Angleterre
- Date de naissance :
14 Février
- Signe astrologique :
Verseau
- Sexe :
XY ~ Sans contrefaçon, il est un garçon
- Nationalité :
Britannique
- Age :
17 ans
- A rejoint l'école à :
17 ans
- Années :
( en fait je n'ai pas trop bien compris comment fonctionnait les années mais si c'est en fonction de l'âge je crois qu'il s'agit de la 4 ème non ? =X )
- Section :
Elémentaire I ] C a r a c t è r e :C'est un être de contrastes et d'instabilité qui se tient devant vous. Il est l'ambivalence incarnée, écartelé entre deux rives souvent contradictoires. Enfant trop précoce, adolescent trop rêveur, individu trop différent, mystique trop incroyant ou incroyant trop mystique, tout est démesure chez Isobel : rien n'y est indifférent.
Il est une âme encore impubère, nourrie de rêves et blessée par les conflits de l'adolescence : les tourments de l'âme et du corps également...
- Gouts et Addictions : :
Ce très cher spécimen malgré ses airs craintifs et associables, aime se sentir regardé et observé, attirer l'attention est une chose qui le met de bonne humeur; Isobel a toujours apprécié avoir l'impression de supériorité au monde. Il n'est pas narcissique, mais il aime bien charmer les gens, retenir leur attention. S'il emploie des méthodes peu communes pour rétablir le calme dans certaines situations chaotiques, il connait parfaitement ses limites. Qu'une personne lui demande de montrer ce dont il est capable le rendra comblé, après tout, épater la galerie est ce qu'il préfère. Peut être est ce du a sa grande sensibilité mais il se plait a découvrir les faiblesses d'autrui pour les corriger ou pire... Il a une sainte horreur des questions inutiles. Il dit souvent que la force brute ne résout rien, les mots sont tellement plus vicieux... Ce qui ne l'empêche pas d'utiliser sa propre force bien que parfois elle peut paraître surprenante. II ] P h y s i q u e et M o r a l e :Ouvrez lentement les yeux et laissez par votre pupille s'introduire la lumière. Que voyez-vous se dessiner sur votre rétine ? Une forme. D'abord diaphane puis une ombre semblable aux ombres chinoises se dressant timidement dans le petit jour qui trace les contours d'une silhouette fine et élancée, s'abîmant dans la contemplation du ciel où la lune esquive des lambeaux de nuages. L'ombre et la lumière se disputent la nuit. Cette silhouette gracile et délicate, éclairée par deux ou trois bougies, devient de moins en moins sombre au fur et à mesure que la clarté pénètre dans vos yeux. Une fée. Une poupée. Un végétal. Dans cette pièce, nul semble respirer et seul un silence règne. Si fragile qu'on lui tienne la main, l'improbable silhouette s'avance imprévue dans ce silence, au clair de lune, au clair de terre. La lune sculpte son visage de son ciseau cruel. A l'aveuglette, ses pieds foulent posément le sol. Comme un fantôme qui se promène, étrange et blême, l'âme alourdie de ses chaînes, le corps marche et ses reins oscillent. Vous suivez du regard le tortillement gracieux des deux arcs peu prononcés de ses reins. Se dirigeant jusqu'à vous, son corps balance lentement au vent du soir, comme une danse légère d'un pantin translucide. Il puise plus de lumière qu'il n'en faut pour voir et se nourrit d'une blanche lueur dans un éblouissement optique. Tout se dilate et cède à vous.
Tout son être s'impose à votre curiosité. Ce corps androgyne d'ange asexué vous intrigue. Le mystère qui en émane s'immisce en vous et vous interroge. Et vous le découvrez hagard, fixé à vos yeux si tendres, il pourrait bien par mégarde, d'un ciseau les fendre. Maintenant, déshabillez cette beauté charnelle mais pas trop vite. Sachez le convoiter, le désirer, l'aimer. Ne soyez pas trop pressés, même si le temps fugueur vous y force car vous êtes mortel. Dévorez-le des yeux mais avec retenue pour qu'il, peu à peu, s'y habitue. Sachez l'hypnotiser, le captiver, le charmer et l'envoûter, pour qu'ensuite vous puissiez l'envelopper, le capturer, avec délicatesse, en souplesse et avec doigté. Gardez en secret sa liberté. Dirigez bien vos gestes sur sa peau lactescente, ni trop lents, ni trop lestes, et caressez-le. Appréciez la tiédeur de ses mains et de son corps. Tracez des hiéroglyphes sur sa poitrine et sur ses cuisses. Laissez vos mains vénérer à leur manière la texture de sa peau. Son cœur palpite, accélération du rythme cardiaque : le voilà frémissant devant des milliers d'yeux et offert à votre main experte. Sachez le posséder et le consommer, le consumer. Agissez et touchez mais pas le bout des ailes : un ange, c'est fragile parfois. Alors, quand son petit pantalon dénude son intimité, vous voyez plus bas, encore plus bas, à la naissance des jambes, au seuil de sa personne : sa fleur-sexe qui est celle d'un garçon. Une pudique rougeur couvre son front d'un masque empourpré : c'est l'ardente pénétration de vos yeux qui dénudent.
Sa peau laiteuse se confond aux neiges éternelles, d'une pâleur originelle et humide par la rosée qui gratifie la fraîcheur des bulbes de muguet. La soie de sa peau a perdu ses éphélides, taches de rousseur qui constellaient autrefois son teint de neige. Vos narines s'emplissent d'un subtil mélange d'arômes, enivrées par les effluves odorantes de sa peau parfumée aux vins de shesmu, à la myrrhe, au natron et à l'essence de rose, qui exaltent votre odorat. Vous contemplez l'étroitesse du corps de cet éphèbe dont la finesse et la souplesse sont dignes de sa passion insufflée par Terpsichore pour la danse classique : des fines jambes interminables, des bras habiles cerclés de bracelets, des hanches saillantes, un ventre tendre à croquer, un petit torse et un cou de cygne. Aimez-vous son petit nombril ? Puis, suivant des yeux les caresses de ses cheveux au vent, votre contemplation s'attarde sur son visage diaphane. Glissant sur sa nuque et tombant sur ses frêles épaules, ses cheveux d'un noir de jais couvrent légèrement son front, voilent ses yeux et sa figure semble revêtue d'une ombre au dessus de son nez droit et mignon. Il dégage le rideau d'ombre de sa main si frêle en entortillant ses cheveux entre ses doigts fluets et longilignes, et vous lisez sur son visage douceur et harmonie. C'est le reflet des jardins rouges, des hortensias et des roses, sanguines filles des rosiers, que ses joues d'enfant reçurent un don vermeil, flirtant avec l'ivoire de sa peau. Le Petit Prince vous interroge d'un regard morne, in tantinet hautain car il possède la supériorité d'un enfant qui comprend mieux la vie que les autres...
Ambigu jusqu'au fond des yeux, vous vous immergez dans ces yeux étincelants ourlés de longs cils noirs qui lui confère un regard profond. Si on regarde d'assez près ses yeux luisants dans leur écrin de mascara, on pourrait entrevoir les méandres de son cerveau, les parois de son crâne. On se demande alors ce qui se déroule sous ses frémissantes paupières, sous cette mince paroi crânienne, dans cette sphère d'ivoire qui abrite l'étrange cerveau de Isobel. Quelles créatures déambulent derrière ces paupières ? Quels spectres agiles lui tapent sur l'épaule et lui arrachent ses faibles gémissements ? Vous êtes ensorcelé par les humides brouillards qui nagent dans ses pupilles ainsi que les émeraudes et la pâleur de ses yeux qui ont la profondeur des océans et des cieux. Il est bien difficile de ne pas faire le saut de l'ange avec délectation dans ce lac smaragdin et s'imprègne en vous une envie de noyade dans ce pétillant ballet d'étoiles, brillantes et insaisissables. Des larmes d'aquarelle, couleurs qui se sont diluées, ont souvent coulé sur ses joues vermeils. Il pleut sur ses pommettes et dans ces gouttes de pluies, eau des nuages, ses peines s'enfuient. Sa fine bouche cerise, veinée de reflets cinabre et alezan sur pulpe rose, souffle sur vous un tiède soupir. Elle est sanctuaire, la plus sacrée des prières, le plus sacré des mystères. Quand sa bouche engendre un mot, on donnerait sa vie pour l'entendre dire les mots les plus tendres. On jalouse même les accents magiques de sa voix cristalline et douce, légèrement éteinte et onctueuse, qui nage lentement vers l'Homme et égale Aœdé ainsi que Calliope et Melpomène. Vous voulez vous jeter à l'eau, plonger dans son cœur océan, et sa voix vous dit tout bas, comme on le fait dans une nuit obscure, qu'il a peur mais il est aussitôt interrompu par le zéphyr. S'en suit le son que font ses dents quand il frissonne. Bercez-le chaudement, il a froid.
Depuis qu'il ne joue plus avec des soldats de plomb, ne dessine plus de chromos pastels et ne s'endort plus avec un petit pierrot, il a comme abandonné l'innocence immaculée de son âme d'enfant sage. Petit ange que le temps défigure et qui disparaîtra dans la fleur de l'âge en pleine floraison, il semble pourtant s'être enivré de l'alcool d'éternel jeunesse, figé à jamais dans les flots du temps, comme une pendule qui s'est arrêtée. Éternel Peter Pan qui a grandi trop vite, adolescent en ce jour, il évolue car même si le temps du corps s'est arrêté, celui du cœur ne s'arrête jamais. La fleur de Narcisse se noie dans l'eau écarlate de la légendaire fontaine de Jouvence pour une jeunesse immortelle et échapper à la réalité qui assombrit nos cœurs... La mort.
Mais regardez-le donc, si raide et si vertueux ! Comme il serait facile de faire disparaître de son visage cet air obstiné, de son corps malingre ces visions irritantes... Il sentit son visage se plisser, mais il n'allait pas pleurer ; il n'allait pas pleurer.
Voilà un portrait sans retouche de l'enfant touché par le doigt de la Muse. Il est belle, il est beau décrié et sa virginité sera son présent. Prenez-le nu dans vos bras et emmener le loin, très loin... III ] P o u v o i r s- Don :
Depuis son plus jeune âge Isobel obéit au feu, a l'instar de cette bénédiction il a toujours été fasciné par celui-ci bien qu'il en résultat que des ennuis.
- Capacité :
Si cracher du feu est considéré comme un art, Isobel est le plus grand des artistes, mais à l'image des peintres qui ne maîtrisent leur inspiration, l'adolescent n'y parvient seulement lorsqu'il est hors de contrôle et devient dès plus dangereux... IV ] H i s t o i r e : Assise sur un banc la poupée de porcelaine ne bougeait pas, seuls ses cheveux virevoltaient au rythme léger du vent, sa robe rouge grenat contrastant avec son teint pâle lactescent. Sa peau diaphane qui lui servait d'enveloppe charnelle était une surface immaculée. Alors que autrui passait maladroitement devant l'étrange créature, il la regardait d'un air curieux et interrogateur. Personne jusqu'à maintenant n'avait deviné qu'en fait Isobel était un garçon.
F L A S H B A C K ~ Il était toujours en fuite. Il ne cherchait pas les ennuis. C'est eux qui le trouvaient. Encore un groupe d'enfant a sa poursuite, demandeur de tour meurtrier qu'il avait déjà pu faire accidentellement. - Pas si vite, carabosse ! on a quelque chose pour toi. un des gamins lançant une pierre tout en hurlant ces paroles. - Descends de ton balais, sorcier ! Et ça finissait toujours mal... Toujours insulté, torturé, parce qu'il était différent. - Jette un sort ! Envol-toi ! Ce jour-là, il en eu marre. Marre du tourment et des sarcasmes. La coupe était pleine. C'était déjà trop tard le mal était fait avant même qu'il ne commence. Des langues enflammées sortir de sa bouche pour caresser violemment et brûler le corps des gamins. Des bracelets brûlants sur les bras, des traces comme marquées aux fers rouge sur les cuisses. Des larmes et des cris essuyèrent tout silence. - Bon vent ! Chaque action engendre une réaction. il en a eu la preuve chez lui. Un homme vêtu d'un uniforme d'un policier se trouver sur le perron, face à la porte ouverte il semblait static, seules ses lèvres bougeaient - Hein ?! Isobel a fait quoi ?! Ses parents ont vu rouge, et la colère dominait tout autre sentiment. -Ton don n'est pas une arme ! Tu aurais pu tuer quelqu'un ! Et on ne peut pas déménager sans arrêt ! - Mais ils... - Navré monsieur... Ils étaient à bout. - Ils m'ont agressé ! - Oui, monsieur. Je comprends que c'est grave, nous sommes vraiment désolé, aurevoir. L'agent de police referma la porte et s'éloigna. - C'est pas ma faute... - Nous avons déménagé des dizaines de fois ! Ca ne peut plus durer... Tu comprends ?! Il était à bout. - Ils... Ils me traitent... de... sorcier. - Parfois, je me demande s'ils n'ont pas raison ! ÉMOTIONS... CONTRÔLE... STRESS... non... NON !! En un instant, tout fut fini. Ils étaient morts. Isobel était trop jeune pour supporter la pression et pour être seul. Il était glacé d'horreur, il venait d'anéantir la moitié de sa vie. L'autre moitié, il l'avais enfouie en lui... Il n'était que trop jeune pour être jugé alors il fut receuillit par un établissement spécialisé. Après cela l'orphelinat lui avait apprit toutes sortes de règles, ce qu'il fallait faire et ne pas faire. Ce qu'il pouvait faire, ce qu'il ne devait absolument pas penser. Ce qu'il devait croire et ce qu'il ne devait pas croire... Depuis l'accident jamais plus il n'avait recommencer, mais sa fascination pour le feu ne s'était en rien atténuée. Ce qui n'échappa pas à la directrice de la maison et qui jugea qu'il était atteint de pyromanie. Irrémédiablement personne ne voulut se charger de son dossier et ses jeunes camarades prirent rapidement l'initiative de lui trouver un nouveau nom : " Pyromane ". Quelques années plus tard il trouva un foyer, lorsque une vieille dame déviante le recueillit. Elle lui inculqua ses croyances et lui fit lire la bible chaque soir. Elle prit aussi le soin, dérangée comme elle était de troubler son identité sexuelle. D'après certaines photo Isobel avait une ressemblance frappante avec la petite fille décédée de la vieille femme, et ce ne fut sans compter la raison pour laquelle elle l'avait adopté. Alors tout commença ainsi, Isobel aidé par son androgynie se faisait passé pour la plus belle des poupées de porcelaine. F I N D U F L A S H B A C K Toujours assis sur le banc, Isobel fixait, sans bouger, le vide. Il avait maintenant vieillit et la crise de l'adolescence lui permit de reprendre le contrôle de son physique mais de perdre de nouveau celui de son pouvoir grandissant. Il s'était enfuit de chez cette vieille dame espérant vivre par ses propres moyens. Dans la rue il rencontra Yamato, un japonais qui devint rapidement son meilleur ami. Et plus le temps passait plus cette amitié se transformait en quelque chose qu'Isobel n'osait s'avouer. Il aimait profondément l'asiatique. Et cet amour interdit provoqua l'ultime flèche ardente qui pulvérisa son grand amour. Malgré son passé, malgré tout; il voulu continuer de vivre protégeant son identité et honorant son amour perdu il prit le nom de Yamato. Ce fut tout aussi rapidement qu'il rencontra le directeur d'un établissement qui regroupait des gens de son " espèce ". Les arguments du professeur le convaincu facilement comme celui de pouvoir enfin contrôler ses facultés. Ainsi il rejoigna l'école sans trop savoir ce qui l'attendait. | |
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