Alister Swon [ Quatrième année ]

Je reposte ma fiche, étant donné qu'elle a été effacée. J'espère que ça ne pose pas de problème =)



• Nom et Prénom : Swon Alister
• Pseudonyme : Liloo
• Age : Dix-huit ans
• Né à : Paris
• Le : 6 Août 1990
• A vécut à : Londres, Angleterre

• A rejoint l'école à : Quinze ans
• Année: Quatrième année
• Section : Physique
• Rang Particuliers : Aucun



• Présentation :
Sa mère ayant toujours été beaucoup trop protectrice, Alister a toujours été mise à l'écart des autres dés son plus jeune âge. N'ayant jamais eu d'autre relation que celle qui l'unit aux membres de sa famille, elle n'a jamais connu la véritable amitié, ni même l'amour. Elle garde toujours ses sentiments pour elle, ne se confie jamais à personne. Ce système d'auto-défense l'a d'ailleurs rendue très sensible et très peureuse. Quelque soit l'interlocuteur, elle ne parle presque pas, pour ne pas dire jamais. Beaucoup d'élèves pensent d'ailleurs qu'elle est muette, ce qui n'est absolument pas le cas. Extrêmement renfermée, Alister n'a jamais eu de contact avec le monde extérieur jusqu'à son arrivée à l'école. Mais même ce nouveau départ n'a pas réussi à la rendre plus sociable.
Jeune fille craintive, elle a peur de tout et n'importe quoi. Le regard des gens est quelque chose qui l'effraie au plus haut point, si bien qu'il lui arrive de courir se cacher dés que quelqu'un l'observe avec trop d'insistance. Elle ne supporte pas non plus le bruit, le brouahaha que font les élèves lorsqu'ils parlent tous en même temps, et préfère le silence et la tranquillité à tout cela. Introvertie, peu de personnes la voient vraiment puisqu'elle passe son temps à se cloîtrer dans sa chambre ou dans la salle d'entraînement.
Elle a aussi beaucoup de qualités. Élève modèle, elle excelle dans toutes les matières, autant intellectuelles que physiques, et fait la fierté de ses professeurs. Elle refuse cependant de participer à certains concours, craignant les moqueries de ses camarades. L'Art est son domaine favori. Que ce soit le dessin, la musique ou encore le théâtre et la comédie, elle en est fanatique. Il lui arrive de s'entraîner des heures et des heures à la peinture, au violon ( qu'elle pratique depuis l'âge de cinq ans ) ou à son rôle favori ( celui de Juliette ) dans la pièce Roméo et Juliette.
• Gouts et Addictions : Passionnée par la grande littérature, elle ne compte plus le nombre d'oeuvres d'écrivains tels que Zola ou Balzac qu'elle a lu. Particulièrement éprise des pièces de théâtre, elle connaît les répliques de Juliette, personnage célèbre de Shakespeare, sur le bout des doigts, en anglais comme en français. Elle pratique le violon depuis treize ans et n'a rien à envier à ceux qui en font depuis vingt ans. Elle aime beaucoup la musique, que ce soit du rock, de la pop, du blues ou autre. La seule chose qu'elle exècre est le rap, qu'elle considère comme une injure aux autres styles musicaux.
Autre chose qu'elle n'aime pas : Ceux qui critique sans connaître. Car non, elle n'aime pas le rap, mais elle en a déjà écouté et peut donc se permettre de ne pas aimer. Les personnes ayant des voix plutôt graves la font frémir, et bien qu'elle n'ait rien contre eux, elle ne peut s'empêcher de les détester un peu, tout comme elle déteste les gens en général.



•  Aspect général :
Ni trop grande, ni trop petite, Alister fait un bon mètre 65. Mince, sa silhouette élancée et finement sculptée attire irrémédiablement le regard des garçons. Ce qu'elle n'aime pas particulièrement. Sa peau est pâle, dû au fait qu'elle ne sort que très peu et évite les rayons du soleil. Ses cheveux sont blonds et doux au toucher comme à la vue. Elle s'amuse souvent à mettre des barrettes ou des noeuds dans sa longue chevelure. Il lui arrive aussi très souvent de changer de coiffure, bien qu'elle préfère laisser ses cheveux lâchés plutôt que les nouer en une natte. Un peu cachés par sa frange, ses deux yeux émeraudes n'osent jamais regarder les autres et sont souvent virés sur le sol. Ils n'en restent pas moins d'une couleur pénétrante et d'une beauté foudroyante, de celles qui font fondre le coeur et déchirent la plus solide des âmes. Son nez est légèrement retroussé et lui donne un petit air coquin qui lui sied à ravir. Ses lèvres, elles, sont légèrement plus foncées que sa peau, et lorsqu'elles s'étirent en un sourire on peut alors constater des dents blanches, probablement dû à un excès de freedent ( Haha, ça c'était le bonus ).
Elle n'a pas une poitrine particulièrement opulente, mais le dos légèrement cambré de la demoiselle la fait ressortir et lui donne un aspect des plus délicieux. Son corps est délicat et léger jusqu'à la pointe des pieds. Pratiquant les arts martiaux depuis sa prime jeunesse, les muscles de la jeune femme sont finement dessinés et lui permettent une souplesse que beaucoup lui envient. Ses mains, véritables créations divines, sont fines, tout comme ses doigts, et se terminent par de longs ongles peints en rouge la plupart du temps.
Ne voulant pas être confondu à la masse, Alister tente de rester différente des autres tout en restant « normale ». Elle s'habille avec des robes directement importées du Japon, de grandes marques, car sa mère ne voudrait surtout pas la laisser porter des chiffons. Ainsi, son aspect général se rapproche plus de celui d'une poupée, avec ses jolies accoutrements où se superposent les couches de dentelles à n'en plus finir. Elle met du noir, du blanc, ou encore du rouge. Elle porte une paire de bottes. Il lui arrive aussi de porter des jeans, de s'habiller plus sobre. Mais cela reste assez rare.



• Don : Passe muraille
• Capacité : Passe à travers les murs fins, les objets de taille moyenne ( statues, meubles... ) et les gens.



Née dans une famille plutôt aisée, fille unique, d'une mère et d'un père décidés à l'aimer jusqu'à la mort, Alister ne pouvait pas tomber mieux. Choyée, pourrie gâtée par ses parents, elle grandit seule dans la grande maison, cloîtrée dans une chambre ni trop sombre ni trop éclairée. Elle aurait dû être heureuse, vouloir rester dans ce fabuleux nid pour toujours, avec l'amour de papa et maman et rien d'autre. Mais la solitude est un sentiment bien trop complexe. Isolée du monde, Alister comprit qu'il lui faudrait passer le temps avec ce qu'elle avait. Ne voulant pas la laisser sortir dehors car « avec ces voyous qui traînent partout, on ne sait jamais », sa mère décida de tout lui enseigner elle-même. Très tôt, la petite fille sut parler, lire et écrire mieux qu'aucun autre enfant dans toute la famille et même ailleurs. Fière de son nouveau trésor, la mère entreprit d'initier Alister au violon. Découvrant ainsi un nouveau moyen d'expier son immense solitude, la jeune fille se mit à étudier cet instrument. Intelligente, elle put se débrouiller sans l'aide de personne à l'âge de huit ans. Âge où sa mère décida de retourner travailler.
L'expression « être seul au monde » prenait alors tout son sens. Se sentant presque orpheline, étant sans amis, la demoiselle commença à se créer un monde. Un monde où les gens ne sont pas tous semblables. Un monde où la masse n'existe pas. Un monde différent de celui que lui montrait le journal télévisé. Un monde qui n'avait rien de semblable au dehors. Un univers tout entier peuplé de créatures divines, aux voix douces et au regard aimant. C'est avec ses nouveaux amis qu'Alister apprit à grandir. Elle qui n'avait jamais vu la lumière du jour qu'à travers une vitre pouvait dés à présent sentir la chaleur d'un nouveau soleil.
Quatorze ans, ce fut l'année que choisit son pouvoir pour se déclarer. La jeune fille ne s'en aperçu pas tout de suite. Elle crut d'abord à des effets de son imagination. Ce n'est que le jour où elle traverse le mur du premier étage et se casse la jambe en tombant du haut de l'étage qu'elle réalise alors qu'elle possède quelque chose de plus. Ce jour-ci, elle apprit aussi qu'elle avait une étrange maladie, connue sous le nom de hérédodégénérescence spinocérébelleuse. Cette maladie se caractérise par une impossibilité à coordonner les mouvements dû à une lésion du cervelet, des troubles de la parole et une difficulté à mobiliser les yeux. Le docteur lui expliqua que les troubles allaient s'accentuer au fil des années, iront jusqu'à l'entraver dans sa vie de tous les jours. Il ajouta qu'elle pourrait également devenir muette, puis ne pourra plus se débrouiller seule et deviendra totalement dépendante des autres. Baissant le regard, il lui dit finalement que la maladie progresserait inexorablement et progressivement vers une infirmité complète.
Durant quelques jours, Alister bascula dans une terrible dépression, refusant de manger ou de parler. Une semaine plus tard, elle tenta de se suicider en se coupant les veines, on la retrouvant sanglotante, un couteau à la main, le corps intact. Pas assez de volonté.
Durant un an, elle lutta autant qu'elle le put, sachant qu'il lui fallait vivre avec ce pouvoir et cette maladie. Elle apprit à manipuler son don. Ne pouvant d'abord que passer à travers les petits objets, elle comprit qu'il fallait qu'elle fasse très attention à ne pas le laisser éclater d'un seul coup si elle ne voulait pas tomber une nouvelle fois du premier étage. Consciente que cette nouvelle différence pourrait choquer ses parents, elle leur cacha la vérité. Jusqu'à ce que, quelques jours après son quinzième anniversaire, un jeune inconnu vint frapper à sa porte.
Il se présenta comme étant un enseignant d'une école pour jeunes surdoués. Il expliqua à ses parents qu'elle serait beaucoup mieux là-bas. Sa mère refusa de la laisser partir. L'homme demanda à Alister si elle avait quelque chose qui la rendait différente des autres. Cette dernière comprit alors la véritable raison de la venue de ce prétendu enseignant pour surdoués. Elle répondit que non, elle n'avait rien dit. Il déclara aux parents que leur fille possédait des pouvoirs, lui demanda de faire une démonstration, puis leur dit qu'il serait préférable de la prendre avec eux. D'abord choqué, le père finit par accepter, sachant qu'il ne pourrait malheureusement pas aider leur enfant en la retenant ici. La mère continua de s'opposer à son départ, mais l'homme l'interrompit et se tourna vers Alister en lui demandant de choisir. Trop heureuse d'échapper à sa prison, elle accepta d'entrer dans cette fabuleuse école.
Quelques jours plus tard, la photo d'une femme trônait en première page des journaux.
« Anna Swon met fin à ses jours pour des raisons inconnues. »



Parents : Un père vivant à Londres. Mère décédée.
Fréres / Soeurs : Fille unique
Ont-ils connaissance de vos pouvoirs? : Oui
Animal : Aucun.