.:. Eirinn Acelun .:. |4eme|Mental| [Terminée]

♠ Nom & Prénom :
Acelun Eirinn.

Se prononce phonétiquement : Asselune Eïrine
Eirinn signifie littéralement « Irlande » et est à l’origine un prénom féminin.

♠ Pseudonyme :
Aucun. Menteur, il s’invente cependant toutes sortes de prénoms. Son prénom de prédilection est Aël. Mais il en a bien d’autres encore.
Les étudiants le surnomment Lie Child. L’enfant Mensonge. Allez savoir pourquoi…

♠ Sexe :
Masculin.

♠ Age :
Si on ne lui donne facilement un âge pré-pubère, Eirinn à en vérité dix-huit ans.
Il se plait cependant à ne jamais le mentionner.

♠ Né A :
Arklow. Comté de Wicklow. Irlande du Sud.
♠ Le :
02 Juillet 1990.

♠ Signe Astrologique :
Cancer. Cheval.

♠ A Vécut à :
Arklow, Irlande. Un an à Londres, UK.

♠ A rejoint l'Ecole à :
Quinze ans et deux mois.
♠ Année:
Entre en Quatrième Année.
♠ Section :
Mental.

♠ Rang Particulier : Simple élève, sans prétention aucune.


♠ Présentation :
Eirinn. Un jeune homme étrange. Le voile, souvent, dissimule bien des choses. Dans une société grégaire où seul le visible compte, Eirinn n’est pas apprécié. Trop menteur. Trop sauvage. Trop dérangeant. Trop solitaire, aussi. Le jeune homme laisse voir un caractère ambigu et complexe, à la fois enfantin et mature, dur et doux.
S’il a l’air physiquement d’un enfant, il vaut mieux ne pas s’en persuader au premier abord. Le jeune Mutant est en vérité bien plus sérieux que ce que son apparence délurée laisse supposer. N’est-ce pas confortable, au fond, d’être pris pour un drôle d’être sans logique plutôt que tous sachent les traumatismes et les douleurs secrètes ?

Eirinn est un menteur né. Pour se protéger en premier lieu, le mensonge devint vite une habitude. C’était finalement bien plus facile que de s’ouvrir aux autres. Les Autres, justement, il les déteste. Parce qu’ils lui infligent sans le vouloir, sans même le savoir le plus souvent, d’un frôlement ou d’une bourrade dans un couloir, des visions souvent dures, habituellement triste. Le Don du jeune homme est trop à fleur de peau. Et il est connu que la noirceur marque mieux que le bonheur. Et chaque vision lui cause à lui-même une blessure supplémentaire, le confortant dans son raisonnement sur la pourriture du monde.

S’il est un associable à tendance sociopathe, Eirinn le cache sous cette image d’éternel homme-enfant, fuyant ses camarade et mentant comme il respire, s’inventant des vies plutôt qu’avouant la sienne, au point que même son propre nom, il ne le dira pas facilement. Ou alors, les autres étudiants ne le croiront pas. Lie Child, l’Enfant Mensonge. C’est entièrement ce qu’il est. Un mensonge extérieur.

Au fond, Eirinn est comme une bête blessée. Solitaire par obligation plutôt que par envie, aigrit avant même d’avoir été épanouit. Les professeurs de l’Ecole semblent eux-mêmes désappointés par un jeune homme aussi étrange.
Lunatique, voir totalement bipolaire, Eirinn a un mauvais caractère, lorsqu’il ne fait semblant de rien. Il ne sourit que peu, sauf pour son masque quotidien.
Casanier, il n’est pas actif, préférant l’intérieur en solitaire plutôt que la contemplation de l’azur et de jeux d’équipe des camarades. Nombriliste, Eirinn semble parfaitement persuadé que tout le monde est contre lui, même un inconnu dans la rue et ne verra que des attentions cachées là où n’existe qu’une simple approche amicale ou curieuse.
La façade qu’il laisse voir est cependant plus sociable que ce qu’il est et il se montre poli, aimable et discute volontiers sous réserve qu’on lui adresse la parole – mentant cependant dans tout ce qu’il dit le concernant, ou pas. Bien que mythomane doué, cela s’est assez remarqué pour qu’il soit affublé de ce surnom qui l’indiffère finalement.

Au naturel, Eirinn ne recherche aucune compagnie. Il est cependant un jeune homme dont le corps réclame parfois des contacts et il s’en prive cruellement, pour ne surtout pas déclencher de vision.
Il préfère cependant la compagnie masculine à celle féminine.
Marqué, traumatisé, Eirinn cache en permanence ce fait. Il semble cacher trop de choses. A lui-même.
Les buts et aspirations du jeune homme sont particulièrement flous, même à ses propres yeux.
Alors à ceux des autres…

♠ Goûts & Addictions :
Un des passe-temps préféré d’Eirinn est la lecture. Mais également, et ça peut sembler surprenant, l’observation d’un feu de cheminée. Rien ne l’apaise plus que le ballet de flammes dans un espace clos. Il aime les arts en général et est fasciné par les personnes possédant un talent artistique. Lui-même aime écrire en amateur et dilettante. Ce qu’il réalise le mieux, ce sont les peluches. Il en fait très peu et la dernière en date était Mister Spooky. C’est difficile pour lui s’adonner à un loisir sachant qu’un simple bout de tissu peut être un réceptacle à souvenirs. Malgré tout, il a des doigts de fée pour la couture et serait certainement très doué, s’il pratiquait plus souvent. Eirinn n’aime pas manger, ni dormir, ce qu’il considère comme des pertes de temps inutiles. Eirinn n’est pas accroc à quelque chose de matériel. Il est accroc au mensonge. Il ne peut se passer de mentir et aime ça.

♠ Traumatismes & Phobies :
Mystérieux jusqu’au bout, peu peuvent se vanter d’avoir entraperçu une raison d’effrayer Eirinn. Et pourtant le jeune homme est totalement traumatisé par l’idée d’un simple contact avec un camarade. Son Don, cadeau empoisonné de la Nature est plus un fardeau qu’un honneur, le coupant de toute normalité et relation affective, ou même simplement amicale. Agoraphobe à un degré alarmant, les cours sont pour lui un supplice et il en vient à appréhender chaque heure passée dans un lieu trop fréquenté. Pour lui les gestes les plus anodins sont des pièges perpétuels. Si son Don le laisse de temps à autre en paix, ce sont des instants rares et précieux où il peut s’assoir sur une chaise sans se raidir de peur de recevoir un fragment de Passé indésirable. La plus grande peur d’Eirinn est sans aucun doute d’avoir une vision trop intense. Il redoute sans cesse ces moments.
Totalement asocial, le jeune homme est également rétif à toute approche physique et tout lien affectif, même s’il sait se montrer poli.

♠ Sexualité :
Inexistante. Eirinn a des hormones. Mais il lui est impossible de toucher qui que ce soit. Ce qui force l’impossibilité pour tout flirt. A priori, il serait homosexuel et c’est ainsi qu’il se considère. Mais comment savoir, finalement, sans jamais avoir essayé ?


♠ Aspect Général :
Eirinn est un jeune homme mince, presque maigre. Petit de taille, il n’est pas dérangé par cela. Tout chez lui est fait pour passer inaperçu. Cependant, cela ne fonctionne pas véritablement. Eirinn à l’air étrange. Voir totalement décalé. Homme-enfant, il a l’allure d’un gavroche jamais grandit. Au demeurant, c’est un garçon charmant, au beau visage encore un peu enfantin, dont la peau laiteuse se veine de bleu par endroit. Il a des membres déliés, fins et peut bouger gracieusement s’il le veut. Souvent maquillé étrangement, le jeune homme se donne une allure étrange. Androgyne. Sa petite bouche en cœur rehaussée de rose a fait fantasmer quelques élèves. Et les grands yeux à la fois candides et sauvages sont des plus attirants. Cependant, tout cela est rapidement contrebalancé par l’allure désaxée d’Eirinn. Il porte tout et n’importe quoi et semble incapable d’accorder les couleurs et les motifs. Il porte aussi bien des ensembles démodés d’enfant du début du siècle que des jupes plissées d’uniforme d’écolière, laissant voir ses cuisses maigrichonnes, souvent accompagné du chemisier traditionnel et du foulard de soie. Le tout dans des tons passés, ternes, et le plus souvent mal assortis. De plus, Eirinn trimballe sans cesse à la main ou dans son sac, Mister Spooky, un lapin en tissu rose criard un peu élimé auquel il manque un œil. Ce qui n’aide pas à le rendre moins étrange.
Outre cette allure dégingandée, Eirinn à une voix calme, assez basse, un peu rauque, décalée et plus mature que son apparence. Cette voix asexuée, peu masculine mais peu féminine également, semble être la seule chose pondérée de son apparence. Peu le remarquent mais Eirinn à une tendance à l’anorexie. De plus, ce que personne ne peut voir, il a une série de fines cicatrices blanchâtres en haut de la cuisse gauche, dans la zone de l’artère fémorale.
Un point important de l’apparence d’Eirinn sont les gants qu’il porte le plus possible en public. Parfois, cela arrête son Don. Mais parfois… Non.

♠ Yeux & Cheveux :
Le jeune Mutant à de jolis cheveux noirs coupés courts. Souples et douces, mais également mal égalisées, les mèches tombent devant ses yeux et mangent son front étroit. S’irisant de reflets aile-de-corbeau en plein soleil, les cheveux d’Eirinn sont la seule chose dont ce dernier prend vraiment soin. Quand à ses yeux, ils sont d’un bleu profond, semblant le plus souvent noirs, mais révélant leur couleur en pleine lumière. Ourlés de cils sombres, il les maquille souvent un peu n’importe comment. Expressif, ces jolis yeux trahissent un peu trop ses émotions, même s’il est habile menteur, il ne sait pas cacher les émotions trop fortes. Ses yeux, souvent, sont cernés. Manque de sommeil. Manque de repos…

♠ Carrure :
Eirinn pèse quarante-cinq kilos pour une taille d’un mètre soixante six. Petit et maigre, il ne mange pas assez pour prendre du poids. Osseux, il reste tout de même mince plutôt que maigre. Mais qui s’en soucie ?


♠ Don :
Postcognition.

♠ Capacité :
Il suffit d’un simple contact, un simple objet et les Visions se déclenchent. Envahissantes. Empoisonnantes. Les vies multiples passent devant ses yeux. Un dossier de chaise. Et les Souvenirs qui affluent. Parfois c’est juste un parfum. Alors jamais, jamais, il ne faut laisser les Autres le toucher ! Postcognitif par Contact pour sa capacité la plus développée. Il ne la maîtrise absolument pas. Ou peu.


♠ Parents :

Nathanielle Acelun : Femme au foyer, ancienne Institutrice. C’est une femme au fort caractère, stricte et peu maternelle, très peu démonstrative, bien que douce et juste, sauf lorsque cela concerne Eirinn. Elle culpabilise en réalité énormément de l’instabilité de son fils et reporte sa tendresse de mère sur sa nouvelle petite fille. Si elle est celle qui a sans cesse forcé Eirinn à fréquenter son psychiatre et celle qui approuve son départ en « institut psychiatrique, » elle fut marquée de ne pas avoir donné naissance à un enfant stable. Elle a repoussé Eirinn pour ne pas souffrir plus de cette faute. Elle est sans doute la seule des deux parents à soupçonner que quelque chose n’est pas totalement « Humain » en Eirinn.

Tom Acelun : Architecte. Au demeurant, Tom est une personne juste, paternelle et attentionnée envers sa femme et ses enfants. Il a cependant certaines choses à cacher. Choses qu’Eirinn à vu sans le vouloir et le fait de voir son fils être terrorisé par lui l’a forcé à se couper de ce dernier, bien qu’il ne soupçonne pas le statut de Mutant. L’enfant est trop instable et il l’a renié, préférant sa fille cadette. Il ne se préoccupe plus du tout du sort d’Eirinn. Pour lui c’est comme s’il n’avait jamais eut de premier enfant. En vérité, il en a peur.

♠ Frères & Sœurs :
Eirinn a une petite sœur née il y a deux ans. Elizabeth. Il ne l’a jamais vue. Et souffre de ne pas pouvoir la connaître. Ce n’est pas une mutante. Ce qui permet aux parents de l’aimer plus, bien plus que leur fils.

♠ Ont-ils Connaissance de vos Pouvoirs? :
Les parents d’Eirinn le croyaient Fou. Psychologiquement instable. Sans voir que ce n’est que leur contact qui agissait sur l’esprit de leur propre fils. Ils croient Eirinn dans un institut psychiatrique. Et ignorent donc le véritable pouvoir du jeune Mutant.

♠ Relations Diverses :

Oncle Barny : Le seul de l’entourage du Mutant à ne l’avoir jamais cru fou et à avoir tenté de faire ce qu’il pouvait pour alléger un peu le poids du jugement des parents d’Eirinn. Peut-être parce que lui-même est un Mutant ? Le jeune homme l’ignore. Mais depuis son arrivée à l’école, il commence peu à peu à s’en douter. Oncle Barny est le seul à écrire à Eirinn. Et le seul qui semble savoir qu’il n’est pas enfermé dans un asile psychiatrique. Egalement la seule personne au monde à veiller sur le jeune garçon, en particulier après l'avoir recueilli chez lui.

Eliam Tenor : Psychiatre d’Eirinn il y a quelques années. Leur relation dépasserait le cadre entre patient et médecin mais demeure totalement mystérieuse. Eirinn en à une peur affreuse et il ne pardonnera jamais à ses parents de l’avoir sans cesse forcé à aller aux séances du psychiatre.

♠ Animal :
Eirinn n’a aucun animal vivant. Sauf un lapin en tissu rose, à l’œil de bouton et l’autre absent, nommé Mister Spooky. Mister Spooky est son confident. Son ami. Seul ami. Car il ne faut pas ressentir les Souvenirs des Autres.

.Thème Musical.


La peur, la honte et le dégoût. C’est tout ce qui reste, parfois, lorsque tout le reste à disparut dans un tourbillon coloré. Et si chaque souvenir, en particulier les plus douloureux, pouvaient se graver dans les lieux, les objets et les corps ? Et si la main qui se tend pouvait les recueillir dans sa paume ? Les invitant à danser dans un autre esprit.


Le passé ne devrait pas être dérangé. L’eau troublée ne doit pas s’agiter jusqu’à la vase que l’on cache. Chacun a cette part de boue. Et les pleurs d’un autre ne devraient jamais en dépendre.


Comment regarder son propre père dans les yeux ? Comment ne pas l’éviter et se mettre à trembler dès que la main que l’on a toujours crue affectueuse se pose dans vos cheveux ? Comment comprendre la souffrance infligée. Et comment résister à l’envie de se couper de lui ?

Tous les actes dont on est peu fier. Tous les actes ratés, les erreurs de jeunesse ou les fautes plus graves laissent une trace. Un simple bout de tissu ramassé peut compter tant de choses. Un livre frôlé laisse voir ce dont il a été le témoin. Une pièce d’une vieille maison de campagne que Maman admire en disant « on y sera très bien ! » lui murmure ses secrets à peine ses doigts posés sur la tapisserie. Les squelettes dansent dans le placard, cauchemar d’enfant, passé lointain trop lourd pour disparaître.



Les mains sur ses oreilles et ses pleurs dans la chambre où « il va se plaire. » Elle donne sur le jardin. Sur l’arbre qu’il a frôlé. L’arbre dans lequel se balance un corps…



Maman est fatiguée. La femme rousse se dispute avec l’ancien adolescent qui tenait les mains d’un jeune garçon. Leur fils doit aller voir un spécialiste. Il doit être suivit, ça ne peut plus durer.

Et pourtant, il n’est pas fou, ce petit de neuf ans. Il n’est pas fou, juste trop lucide. Il a peur, sans cesse, que les Visions s’éveillent. Au moindre contact, au moindre frôlement.
S’il n’était pas fou, l’école commence à le rendre instable. Trop de monde. Trop de souvenirs. Trop de lieux. Trop. Juste Trop.



Ce ne sont pas des cauchemars, disent les yeux sombres qui semblent noirs à l’adulte qui le fixe. L’adulte ne comprend pas. Mythomane est inscrit sur le dossier.

La mère ne se dispute plus avec le père. Elle s’est résignée. Et regarde avec un dégoût teint de peine le jeune garçon de dix ans. Avec ses cheveux noirs en bataille, il ressemble à son père. Il ressemble aussi…



L’enfant ne va plus à l’école. Le psychiatre à dit que c’était mieux. Le psychiatre dit toujours plein de choses et les parents l’écoutent, résigné à avoir enfanté un petit garçon si peu lucide. Un petit menteur qui raconte sans cesse des horreurs. Ce petit garçon qui a dit à son papa qu’il ne voulait pas qu’il lui fasse comme à l’autre petit garçon ! Mais c’est totalement faux, totalement inventé, de dire ça ! Vraiment, cet Eirinn dit n’importe quoi ! Invente n’importe quoi !


On ne le croira pas. Il continuera d’aller chez le psychiatre. Là où le fauteuil lui murmure des horreurs. Là où la clé sur la serrure susurre et soupire. Là où les doigts s’enfoncent en lui. C’est sa faute, il n’avait qu’à pas dire qu’il savait pour « le goûter chez votre Tonton. »



L’enfant à grandit. Dérangé. Fol enfant devenu adolescent. Il n’a que douze ans. Il en fait quatre de moins. Il traîne avec lui un lapin rose vif qu’il a cousu. Car il n’a pas de souvenir dessus. Oh, c’est si bon, de toucher une chose qui ne soit pas la cause de visions cruelles ! Oh, c’est si bon, si bon d’avoir quelque chose à qui parler ! Qui le croit. Enfin.

Ce matin, un homme qu’il ne connait pas est venu. Ce n’est pas Monsieur Tenor, le psychiatre. On lui présente « Oncle Barny. »
Eirinn se met à trembler quand la grande main se pose sur sa tête.



Mais rien ne se passe. Eirinn relève vivement son petit museau et regarde Oncle Barny, qui sent juste le savon et l’aftershave. Oncle Barny qui ne dégage rien de malfaisant. Rien de mauvais. Rien, de rien.

Eirinn ira vivre un an avec oncle Barny. Londres est une grande ville et elle le terrorise. Trop de gens. Trop de Souvenirs en liberté. Et puis l’accent n’est pas le même. Lui parle gaélique et un peu anglais. Là ils parlent anglais. Il ne va pas à l’école. L’appartement d’oncle Barny ne déclenche pas de Visions. Il ne sait pas pourquoi. Oncle Barny ne crie jamais lorsqu’il se cache en tremblant lorsque quelqu’un vient. C’est rare. Ca arrive parfois. Des étrangers qu’il ne connait pas. Ils prennent le café et puis repartent. Oncle Barny lui a dit de mettre des gants. Il ne sait pas pourquoi. Il sait jusque que lorsqu’il accroche le manteau ou la veste des Invités, il n’arrive rien. Ou moins souvent.



Et puis un jour, l’un des Invités lui a parlé. Il lui a dit qu’il connaissait une bonne école. Qu’il serait bien qu’il y soit scolarisé. C’est une école pour les jeunes gens spéciaux.



L’autre a été vexé et a tordu sa bouche avant de parler avec Oncle Barny. Qui, après, à expliqué à l’adolescent que certains enfants avaient eux aussi des problèmes comme le sien, ou différents. Qu’il serait bien qu’il y a aille et qu’il pourrait apprendre beaucoup. Qu’on appelait les gens comme lui des Mutants.

Alors il est partit. A peine trois jours et déjà Oncle Barny lui manquait. Lui et sa crinière rousse et ses grandes mains chaleureuses qui ne font qu’ébouriffer ses cheveux. L’odeur de son café le matin. Et sa voix qui l’apaise tellement. Oncle Barny qui ne déclenchait pas de Vision. Ici, dans l’Ecole, il y a des Souvenirs en liberté. Mais il y en a un peu moins que dans sa tête. Et il porte des gants. Tout va bien. Sauf lorsqu’on le bouscule dans un couloir.

Mais il s’y est fait. Il se protège. Il ment. De toute façon, personne ne le croit lorsqu’il dit la vérité.




Trois ans… Déjà.





[Note de L'Auteur : La fiche est volontairement courte et floue. Eirinn peut se décovrir petit à petit et je n'exclue pas une évolution de sa personnalité et de ses actes, en fonction des rp. Il ne souhaitait pas trop en dire non plus Oo Pardonnez-le ^_^]